lundi 22 décembre 2008

petite fable...

Prisonnier d'une société




Encerclés par les rondes fermées ; ce sont des barbelés .

Grillage embellit par une retombée de glycine , tu fuis ;

Derrière les épines noires , tu fais ta carapace ,

Tortue , tordue , hibernant les jours de misère .



S'éparpillent les ronces , parmi tant de cauchemards .

Nuits sans lune , journées sans soleil , les étoiles meurent

S'estompent les traces de pas , dans tout ce déballage

Où, l'on se perd, faute d'avoir semé des petits cailloux .



Petit Poucet , qui t'a poussé à venir ?

Vers les rapaces de ta race , qui vont te manger

Sans vergogne , juste pour le plaisir de rire

De tes agonies . Vois tu : Ainsi est la fable .



Aucun commentaire: