samedi 3 janvier 2009

Il parait que je suis réactionnaire. Que je ne suis pas dynamique. Une des personne qui connait le plus ma vie pense cela. Comme quoi, il ne suffit pas de connaitre une vie pour comprendre le propriétaire de cette dernière. Rien a été compris.

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Comment peut-on mieux expliquer, qu'avec les mots les plus explicites et directs? Comme si, je ne savais plus nager, et que quelqu'un me poussait dans une piscine, je suis perdue et paniquée. Je ne contrôle plus rien. Je ne contrôle plus rien. Aucun de mes gestes, aucune de mes paroles. J'avance tel un somnambule en plein cauchemar.

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Précisez-moi la route à suivre. Je fais n'importe quoi. "Quoi?! Non je ne coucherai pas avec toi pour trente cachets! Vas-te faire foutre!" Aidez-moi. J'en ai la nausée rien que d'y penser. A la tournure que prends cette vie. Je m'isole. Je bois. J'avale. Et puis je reprends mes anciennes habitudes. Pourquoi cela n'aurait-il pas fini ainsi, après tout? C'est ma façon de montrer que rien ne va.

Mes doigts effleurent ce clavier, si familier. A chaque nouvelle frappe, le rythme ralentis, la force diminue. Je sens l'engourdissement me prendre aussi persistant que profondément . Mes yeux se brouillent. Un voile d'eau lacrymal se forme. Et puis des larmes sillonnent mon visage.. Je ne contrôle plus rien. Le rythme est si lent. Pourquoi les touches tanguent sous mes doigts? Je suis identique. Je suis identique à ce que j'étais. Je n'ai pas changé, pourtant j'avais essayé. De toutes mes forces...

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J'ai tout perdue. Merveilleuse vie que la mienne. Je m'en débarasserais bien, mais je n'ai plus ce courage. Je n'ai plus de rêve. Plus de projet. Et si vous me parlez d'amour, je vous arrache le coeur en passant par la bouche.

lundi 22 décembre 2008

petite fable...

Prisonnier d'une société




Encerclés par les rondes fermées ; ce sont des barbelés .

Grillage embellit par une retombée de glycine , tu fuis ;

Derrière les épines noires , tu fais ta carapace ,

Tortue , tordue , hibernant les jours de misère .



S'éparpillent les ronces , parmi tant de cauchemards .

Nuits sans lune , journées sans soleil , les étoiles meurent

S'estompent les traces de pas , dans tout ce déballage

Où, l'on se perd, faute d'avoir semé des petits cailloux .



Petit Poucet , qui t'a poussé à venir ?

Vers les rapaces de ta race , qui vont te manger

Sans vergogne , juste pour le plaisir de rire

De tes agonies . Vois tu : Ainsi est la fable .



jeudi 18 décembre 2008

Qu’est-ce que les Lumières ?(extraits)




1_ Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable (faute) puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude ! (ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voila la devise des Lumières.


2_La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchi depuis longtemps de toute direction étrangère, reste cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile a d’autres de se poser en tuteurs des premiers. Il est si aisé d’être mineur ! Si j’ai un livre qui me tien lieu d’entendement, un directeur qui me tient lieu de conscience, un médecin qui décide pour moi de mon régime, ect., je n’ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer ; d’autres se chargerons bien de ce travail ennuyeux. Que la grande majorité des hommes (et des femmes) tienne aussi pour très dangereux ce pas vers leur majorité, outre que c’est une chose très pénible, c’est ce à quoi s’emploient fort bien les tuteurs qui par bonté ont pris sur eux d’exercer une haute direction sur l’humanité. Après avoir rendu bien sot leur bétail et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n’aient pas la permission d’oser faire le moindre pas, hors du parc ou ils les ont enfermé. Ils leur montrent les dangers qui les menacent, si elles essayent de s’aventurer seules au dehors. Or ce danger n’est vraiment pas si grand, car elles apprendraient bien enfin, après quelques chutes, à marcher ; mais un accident de cette sorte rend néanmoins timide, et la frayeur qui en résulte, détourne ordinairement d’en refaire l’essai.

3_Il est donc difficile pour chaque individu séparément de sortir de la minorité qui est presque devenue pour lui, nature. Il s’y est si bien complu, et il est pour le moment réellement incapable de se servir de son propre entendement, parce qu’on ne l’a jamais laissé en faire l’essai. Institutions (préceptes) et formules, ces instruments mécaniques de l’usage de la parole ou plutôt d’un mauvais usage des dons naturels, voila les grelots que l’on a attachés au pied d’une minorité qui persiste. Quiconque même les rejetterait, ne pourrait faire qu’un saut mal assuré par-dessus les fossés les plus étroits, parce qu’il n’est pas habituer à remuer ses jambes en liberté. Aussi sont-ils peu nombreux, ceux qui sont arrivés par leur propre travail de leur esprit à s’arracher à la minorité et à pouvoir marcher d’un pas assuré.


4_Or, pour ces lumières, il n’est rien requis d’autre que la liberté. […] Mais j’entends présentement crier de tous côtés : « Ne raisonnez pas » ! L’officier dit : Ne raisonnez pas, exécutez ! Le financier : Ne raisonnez pas payez ! Le prêtre : Ne raisonnez pas, croyez ! Il y a partout limitation de la liberté.

Extrait de qu’est-ce que les lumières de Emmanuel Kant.






A MEDITER !!!

jeudi 11 décembre 2008

petit VDM

Aujourd'hui, ça fait un certain temps que mes céréales sont dans le placard. Une fois posée devant mon bol, je vois plein de petites bêtes qui grouillent à la surface. Hier matin, j'étais moins réveillée qu'aujourd'hui. VDM



Aujourd'hui, jour de chance, je trouve un billet de vingt euros dans la rue. Je me penche pour le ramasser, un gamin débarque en courant : "C'est un faux, madame, c'est pour faire une blague." Je lui rends donc son faux billet. Il se barre en criant : "C'était un vrai, j'l'avais vu avant !" VDM

lundi 13 octobre 2008

Chanson heureuse...

Petit retour en enfance, innocence et joie de la vie....
En chanson vas y Baloo!!!!



samedi 13 septembre 2008

Chanson du dimanche

On est
samedi mais c'est pas grave ...


jeudi 4 septembre 2008

"Into the wild"

Into the Wild repose sur une succession de rencontres de longueurs inégales et plus ou moins intenses qui forgent le caractère d'un jeune homme, mais ne contribuent qu'à renforcer sa détermination à aller jusqu'au bout de son rêve. Il y a dans ce personnage qui refuse le cynisme du monde adulte pour en avoir trop longtemps enduré les effets dans son cercle familial quelque chose du héros de L'attrape-coeur.


Tourné vers l'idéalisme et le panthéisme.
Rejetant la société moderne de consommation, Chris McCandless ou Alex Supervaguabon avait un certain dégout de l'être humain qui le poussa à s'isoler.
Il commença alors son voyage qui le mènera tout au long du sud des États-Unis, à travers la Géorgie, la Louisiane, le Texas, le Nouveau-Mexique, l'Arizona, la Californie, l'Oregon, le Montana puis, via le Canada, l'Alaska.

Sean Penn s'attache à des marginaux et à des parias : des naturistes, des babas cool, un vieil ermite (fabuleux Hal Holbrook), des hommes qui ont choisi de vivre au contact de la nature, parfois même nus, en se détachant résolument de la valeur phare de l'Amérique moderne : le matérialisme.


Une histoire vrai, qui sans être la seule dans son genre, donne néanmoins l'envie de revoir la définition de ce que nous appelons aujourd'hui, dans notre société : "le Bonheur".