Prisonnier d'une société
Grillage embellit par une retombée de glycine , tu fuis ;
Derrière les épines noires , tu fais ta carapace ,
Tortue , tordue , hibernant les jours de misère .
S'éparpillent les ronces , parmi tant de cauchemards .
Nuits sans lune , journées sans soleil , les étoiles meurent
S'estompent les traces de pas , dans tout ce déballage
Où, l'on se perd, faute d'avoir semé des petits cailloux .
Petit Poucet , qui t'a poussé à venir ?
Vers les rapaces de ta race , qui vont te manger
Sans vergogne , juste pour le plaisir de rire
De tes agonies . Vois tu : Ainsi est la fable .