vendredi 27 juin 2008

L'homme et ses mystères....



Pourquoi il fuit quand on dit "il faut qu'on parle" ?!.


Dans "il faut qu'on parle", il y a "il faut". Ca veut dire quoi?

Une obligation qu'on a pas vu venir. Et décrétée par qui? Moman...?
En tout cas le ton le laisse croire. Et si toi môman moi pas tarzan, mais .. enfant.
Faire l'enfant ne nous amuse pas, mais pas du tout.

on se rappelle soudain cette voix lointaine, traumatisme de nos 6-7ans, voilà c'est malin à cause de vous, notre passé douloureux est déterré en une seule phrase.

UNe phrase, plutôt une sentence!
Rien qu'à votre mine, on sait que l'on passer un sale quart d'heure. Il faudra écouter des flots de reproches, doléances, jérémiades, avec des phrases qui commencent par "pourquoi tu..", et qui finissent par "pfff" ou "grrrmeuleu".

On aimerai bien intervenir, objecter, dire que "non, c'est pas nous", rassurer, mais ça ne servirait a rien car Madame n'écoute pas. Trop absorbée par son sermon.

Et puis l'homme n'a pas le sens de la répartie. Il ne peut pas écouter et armer sa réponse en même temps, rapport au cerveau monotâche d'autruche.

Seule issue : le silence. Tête baissée, l'air repentant, en attendant que l'orage passe.
Tu parles d'un kiff !

Nous avons tellement mieux a faire que de bavasser. Au lieu de quoi, on se retrouve coincé dans la cuisine, entre le frigo qui fait un bruit d'avion, et vous qui faites un bruit de frigo.

Si la conversation pouvait se limiter à :
1/Tu exposes ton problème;
2/J'y réponds par A+B, tout irai au poil.

Car un garçon, en calculette vivante est programmé pour résoudre les problèmes.
Sauf que pas de chance, la fille, elle se fiche des solutions.

Elle veut juste parler, parler, parler...

Parfois, vous remarquez dans un éclair lucide que nos lèvres bougent pendant votre monologue. Eh non, on ne "marmonne" pas des insultes comme vous dites; c'est juste pour s'occuper, on chante "Meunier tu dors".

Incroyable, ce goût pour la catastrophe.
A partir d'un détail trivial (une fuite d'évier qu'on laisse trainer), Vous pouvez gonfler l'évènement en désastre (pénurie d'eau en Afrique).

Attention, parfois la critique est fondée.
Quand votre oeil de lynx voit ces poiles de barbe qui font blocus dans le lavabo, par exemple. Ca peut même porter sur un sujet un peu plus "touchy"
une infidélité au hazard...

"Il faut qu'on parle..."

Nous fuyons alors car nous ne savons pas mentir. Suivent ces affreuses scène de boulevard, à bafouiller comme si notre voix n'était pas à la bonne vitesse, blusher, raconter des âneries...

Si seulement, on savait mentir comme vous.
Pipeauter sur notre âge ou simuler un orgasme.

Hélas, nous sommes trop vrais!


Ray satou


Des choses à prendre d'autres à laisser, mais il faut avouer qu'il y a dû vrai!!! ;o)

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